Exemple d’accompagnement collectif : Tiers-lieu HÔP HOP HOP

Connaissez-vous le Transfo ? Ce collectif de 5 structures d’accompagnement de porteurs de projet franc-comtois (BGE, Emergence, Franche-Comté Active, Clus’Ter Jura et Coopilote) permet aux entrepreneurs qui le souhaitent de pouvoir créer une activité au cœur de l’économie sociale et solidaire (ESS) dont les valeurs sont l’éthique, la citoyenneté, la solidarité et le social. Ce projet doit de plus être collectif et avec une utilité locale.
Après vérification de la cohérence du projet, de son adéquation avec les valeurs de l’ESS et de son potentiel à créer de l’activité et de l’emploi, le parcours d’un entrepreneur du Transfo est assez similaire à celui d’un entrepreneur de Coopilote.

Les projets portés par le Transfo sont divers mais tous ont une utilité sociale et solidaire.

En voici quelques exemples :

Le maraichage : Les micro-fermes bisontines, axées sur l’éducation à l’environnement, la transition écologique et l’agriculture urbaine ;

Le service à la personne et la lutte contre l’isolement social et rural : Aide’n Pro, accompagnement des personnes dans le besoin à leur domicile ;

 La création de lien social : La Curieuse, création de lien social et/ou réinsertion sociale ou professionnelle via l’art et la culture à Besançon ;

Le soutien aux personnes fragiles : La maison de Jeanne, création d’un centre d’hébergement pour femmes isolées avec ou sans enfants à Belfort ;

La transition sociale et urbaine : Hôp Hop Hop, occupation temporaire des locaux du CHRU de Besançon à l’Arsenal afin de créer un lieu de partage ouvert à tous durant les travaux de transformation du lieu en un nouveau quartier.

L’exemple de l’association Hôp Hop Hop

Créée en mars 2017 par trois architectes, une urbaniste et un designer ayant en commun une même année vécue à Besançon, l’association Hôp Hop Hop se considère comme un « laboratoire urbain et social » et souhaite « créer un lieu foisonnant d’activités, un espace de liberté générateur de lien social ».

Dans cette optique, ils ont obtenu l’autorisation de la ville et du CHRU pour occuper temporairement un endroit en pleine période de mutation et bien connu des bisontins : le site de l’Arsenal et l’Hôpital Saint-Jacques. C’est en effet ici que s’implantera la future Cité des savoirs et de l’innovation.
Ce bail d’un an est reconductible et prendra fin une fois ce nouveau quartier achevé. Il permet cependant de générer des usages et ainsi habituer les riverains, les étudiants, les personnes de passage à la présence d’activités en ce lieu.

Lucile Andersen, coordinatrice du projet, nous explique ainsi que ce projet d’innovation sociale et urbaine est « d’installer  un lieu de vie pluridisciplinaire et inter-générationnel ; où l’on retrouve diverses activités : des espaces de bureaux, un café associatif, une ressourcerie, des salles partagées, etc afin d’entretenir et de valoriser ce lieu en transition. »
Elle précise également que « l’expérience de l’Arsenal pourrait se reproduire dans d’autres lieux bisontins » et qu’ils ont choisi l’ESS  parce qu’ils « avaient besoin d’un projet collectif, qui corresponde à [leurs] valeurs communes ». Même s’ils ont peu communiqué sur l’accompagnement par le Transfo, ils reconnaissent que « le Transfo a une reconnaissance et une légitimité auprès des institutions » qui leur a « facilité les échanges et qui a permis de démontrer le sérieux de [leur] projet ». Ils apprécient également le « regard extérieur qu’apporte la structure sur le projet ».

Un projet qui plus est générateur d’emploi.

Plus d’informations sur Hôp Hop Hop

Partager